Eriel, début de soirée, temple de Xaram...
Conig était content. Cette journée c'était plutôt bien passée. Depuis qu'il avait été nommé au rang de grand prètre, il logeait et entretenait ce temple. En plus, la messe ne pouvait être donné que par lui.
Il revena à sa besogne et poussa un soupir fatigué. L'animal reservé au sacrifice avait abondament recouvert l'autel de sang. Tant mieux, car plus les sacrifices étaient sanglant, plus le grand démon Xaram appréciait. Il eut quasiment finis quand il entendus la porte du temple s'ouvrir...
Entra alors un adolescent blond. Conig le jugea à sa quinzième année. Le jeune homme traversa la nef et vena s'assoir au deuzième rang des bancs; puis croisa les mains en signe de prière.
"Mhh, il est un peu plus vieux que les autres, mais ce gamin fera l'affaire..."
Le prètre laissa retomber son torchon imbibé de sang et s'assis à coté de Sleipnir.
Conig : Cherche tu à faire pénitence mon enfant?
Le destinataire de la phrase releva lentement sa tête, braqua son regard bleu clair sur le prètre et répondit simplement.
Sleipnir : Ce n'est pas la pénitence que je suis venu chercher....
Conig : Qu'est-ce donc alors?
Sleipnir : C'est vous en fait.
Conig : Moi? Et pourquoi donc?
La tête de Sleipnir se détourna du regard du prètre et fixa comme un point imaginaire devant lui. Sa bouche s'ouvrat et récita les noms un par un.
Sleipnir : Laïa Dorik, Anaco Géralom, Ewan Jorska....
Conig : Je... Je ne connait personne portant ces noms là!
Sleipnir : Vous avez la mémoire courte Conig...
Nouveau choc pour le prètre. Ce gamin connaissait tous leurs noms, ainsi que le sien!
Conig : Ma... Mais qui est tu à la fin!
Sleipnir eut alors un éclat de rire qui glaça les veines du prètre. Celui-ci recula vivement et tomba à la renverse. Il n'en continua pas moins à reculer, même étant sur les fesses. Le rire de l'adolescent prit fin et il laissa retomber son regard sur l'homme rampant au sol. Ses yeux bleu azur pétrifièrent le corps du malheureux à terre. Ses paroles , enfin, finirent la besogne.
Sleipnir : Mais voyons, mon disciple! Je suis celui que tu vénère: Xaram...
Le hurlement strident du prètre rebondit sur les murs de l'église par échos. Il se releva en trombe et courut à travers le Temple.
Sleipnir : Mais voyons, de quoi as-tu peur? Je veux juste te tuer!
Conig : Laisse moi démon!! Je n'ai rien fait! Je te le jure!
Les pierres du sol resonnèrent sous les pas de Conig. Tandis que lui courrait dans trout les sens, le prétendus démon marchait lentement, son visage arborant un sourire sadique.
Sleipnir : Cobient en as-tu violé puis tué, hein? Ces jeunes enfants innocents, tu les trouvais à ton gout, n'est-ce pas?
La course poursuite continua, tandis que Sleipnir parlait au prètre pédophile.
Sleipnir : Haaa, sentir ces jeunes enfant sous ton contrôle, observer leur peur grandissante, tu aime ça pas vrai ?
Nouvelle pause. Les pas saccadés et discontinus du prêtre se joignant à la marche calme et féline de l'adolescant.
Sleipnir: Mais aujourd'hui tu vas mourir, Conig! Tu vas soufrir je te le promet! Autant que tes pauvres victimes!
Le fuyard arriva dans la nef centrale, absorbant chaque mot prononcés par cette voix si cruelle, sadique et en même temps si froide...
Sleipnir : Maintenant à toi de ressentir cette peur!
Conig courut le long de la nef. Une goutte de sueur tomba dans son oeil et eut comme reflexe de cligner des yeux. Avant il n'y avait personnne devant lui, mais l'instant d'apres, il était là! Son visage, déformé par un rictus de haine et de dégout, s'accordait à la lame fine et droite qu'il tenait dans sa paume. Le pretre eut tant d'élan qu'il se rua involontairement sur son meutrier, qui pronnonça alors la derniere parole qu'il entendit.
Sleipnir : Cette peur, ressent-là, grave-là au plus pronfond de ton être et MEURS!
Le coup trancha la tête de sa cible, qui vola à travers le temple, répandant des floppées de sang sur les murs. Le corp retomba mollement sur le sol et commença à colorer les dalles de rouge.
Sleipnir retrouva son visage de glace. C'était l'une des conditions du commenditaires: "Fais lui aussi peur que ma soeur; lorsqu'elle a été tué par ce salot!". Mission accomplie. Le garçon blond nettoya son katana à lame droite, et repartit comme il était venus: invisible au regard des simples humains...
[ Je compte continuer lorsque que j'aurai le temps. Je vous demande donc de ne pas poster à ma suite. Merci ]
